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Passages à la télévision

I/ Premier passage à la Télévision !  
Un jour sur Canal Plus...  

ICI: un extrait de cet interview

 
 
Autant mon premier passage à la radio s’était fait à l’improviste, sans préavis et sans préparation, autant mon premier passage à la télévision allait s’avérer faire l’objet d’une intense préparation. Voici le « film » des événements tels que je les ai vécus. 
Le 27 novembre 2003, je reçois un e-mail de Nathalie Geay qui, aux Editions Maxima, s’occupe des relations avec les médias, m’annonçant qu’elle a été approchée par Canal plus pour mon livre sur les résidences secondaires. 
Le lendemain soir, appel téléphonique d’une jeune femme, Stéfanie Natalizy, de Réservoir Prod. Quesaco ? Réservoir Prod est la société qui assure le tournage des séquences de Canal Plus. Elle me dit qu’elle prépare une prochaine émission de Géraldine Carré sur les résidences secondaires. Puisque j’ai écrit un livre sur le sujet, pourrais-je l’aider ? Et elle enchaîne avec une série de questions. J’en esquive certaines (du genre macro-économiques) en disant que ce à quoi je me suis intéressé, c’est au sort des gens qui envisagent l’achat d’une résidence secondaire, c’est-à-dire au concret. J’ajoute que c’est sur ce plan pratique que je peux l’aider. 
En fait – je ne le comprends qu’alors – je viens de passer un « examen de passage » : j’ai répondu à ses questions d’une manière spontanée qui lui a plu. Elle me demande alors si je serais disponible pour venir sur le plateau pour l’enregistrement prévu le vendredi 4 décembre. Je demande des précisions sur la manière dont cela se passerait (je n’ai jamais vu l’émission en question). Elle m’explique dans les grandes lignes en insistant sur le fait que c’est très convivial. Elle rappellera pour confirmer. 
Ce n’est pas elle, mais une autre journaliste de Réservoir Prod, Caroline Mouveaux, qui m’appelle le 1er décembre. En fait, elle me soumet à un deuxième « examen de passage ». Apparemment satisfaite, elle me demande si je serais toujours disponible, mais pour le 12 décembre, car la date d’enregistrement a été déplacée… OK ! Quelques jours plus tard, ça a encore changé ! Maintenant, c’est le 11 décembre à 18 H et on me prie de venir une heure avant. Au point de vue vestimentaire, le style « décontracté» sera parfait, à condition d’éviter les rayures qui ne « passent » pas à la TV. Je vais encore avoir droit à deux longs appels téléphoniques tant de Caroline que de Stéfanie dont le but est de me « faire répéter » : elles me posent et reposent les mêmes questions et en ajoutent d’autres… sans doute celles que leur a posées la « patronne » (Géraldine Carré). Puis l’avant-veille et la veille, on me propose de m’envoyer un taxi pour me prendre à domicile ! Manifestement, « elles » n’aiment pas que je refuse, sans doute parce qu’elles veulent être sûres d’avoir leurs invités sous la main… 
Le 11 décembre en fin d’après-midi, je prends le train. De la gare de Saint-Cloud, je descends jusqu’aux bords de Seine et trouve les « studios ». C’est un gigantesque hangar qui ressemble davantage à un entrepôt qu’à l’idée – sans doute naïve – que je me faisais d’un studio. On y entre comme dans un moulin. A l’intérieur, je remarque un camion, genre mobil-home, où s‘affairent des techniciens. Droit devant moi, une grande porte est surmontée de la fameuse lumière rouge. Un grand panneau interdit le passage quand cette dernière est allumée. C’est le cas. Cela n’empêche pas un va et vient continuel ! De même le panneau impératif de défense de fumer semble avoir l’effet contraire : j’ai rarement vu autant de gens fumer et avec autant d’acharnement ! Un peu partout, des écrans de contrôle montrent l’enregistrement en cours. Je m’enquiers de Caroline Mouveaux. Qui ça ? On ne la connaît pas. Finalement, il y en a un qui sait qui c’est. Il faut prendre l’ascenseur me dit-il. La porte s’ouvre : c’est elle. 
Elle me fait voir le plateau sur lequel Géraldine Carré et ses collègues sont en train d’enregistrer une émission. Tout autour, il y a plein de monde. Tous et toutes paraissent fort jeunes. On dirait, au premier coup d’oeil que c’est un véritable « foutoir ». Mon cerveau enregistre une autre donnée curieuse : tous les gens que je rencontre me paraissent être de taille moyenne voire petite, en tout cas pas du tout représentative de celle de la génération actuelle. Mon esprit curieux se demande si c’est une fausse impression. Caroline (on a convenu, pour faire simple, de s’appeler par nos prénoms) me rappelle à la réalité en me disant qu’avant que j’intervienne, on montrera un petit reportage de Christophe Gicquel en quête de résidence secondaire en Normandie, dans la région de Bernay. Je lui renouvelle mon souhait de voir ce bout de film avant et elle me promet de faire le nécessaire. En attendant, elle m’emmène, à l'étage, dans une loge où arrive aussi Stéfanie. Et là, c’est une nouvelle « répétition » avec un feu roulant de questions auxquelles je réponds de mon mieux. Elles n’aiment pas quand je dis « je ne sais pas » ! Me demandent avec insistance, de ne jamais dire cela sur le plateau mais de répondre à côté ! 
Je suis tendu. J’ai le trac. Mais je crois qu’elles aussi sont professionnellement stressées en permanence, si j’en juge de la consommation de cigarettes qu’elles font. Toutes les deux lèvent les bras au ciel quand je le leur fais remarquer gentiment. Je les « interviewe » discrètement sur leur itinéraire professionnel, sur la « concurrence », sur leurs rêves. L’une d’elles aurait bien voulu faire du cinéma et n’a pas renoncé. Après tout, pourquoi pas ? Toutes deux sont mignonnes… et de taille moyenne. Ce sont clairement des « bosseuses » . Elles ne cessent de consulter leurs notes et, du coin de l’œil, de regarder l’écran de contrôle. 
L’heure est venue pour moi de passer au maquillage. On se croirait dans un salon de coiffure, mais bourré d’écrans de TV. Là aussi, les gens sont de petite taille… sauf un des agents de sécurité. Les commentaires fusent sur l’enregistrement en cours ou le précédent. Ils ne sont pas toujours tendres. C’est du genre « Ce corsage ne lui va pas du tout, elle n’a plus de seins ! » ou « Christophe a encore frappé ». J’ai été pommadé et poudré autant ou plus qu’un des courtisans de Louis XIV quand ma charmante maquilleuse me libère. On me rattrape dans le couloir pour donner un coup de brosse aux cheveux qui me restent ! 
Et nous voilà en bas. Un technicien, à la demande de Caroline, me fait voir le film de Christophe Gicquel. C’est une bonne chose, car cela me donne d’abord une idée du personnage et aussi une entame éventuelle en « rebond » sur le sujet. 
J’ai toujours autant l’impression de foutoir. Mais il n’y a pas de doute que c’est un foutoir organisé. Géraldine Carré supervise une scène d’introduction avec quelques collaborateurs grimés en jardiniers esquissant un pas de danse comique puis elle regagne sa loge pour se changer, me saluant rapidement au passage. 
C’est l’attente. Christophe Gicquel fait le clown en se changeant, debout sur une table, dans l’hilarité générale. Je fais les cent pas jusqu’à ce que j’entende la chef camera demander où se trouve l’invité. Je me manifeste et elle me fait installer. Je suis assis sur un tabouret haut, devant une table circulaire blanche. Je serai à gauche de Géraldine Carré. Je ne suis pas à l’aise ; je suis censé replier mes jambes vers l’arrière pour poser mes pieds sur le rebord circulaire du dit tabouret mais c’est peu confortable à mon goût. Alors, on me passe un repose-pied ! 
L’émission commence avec le film - bien fait - de Christophe Guicquel. Puis Géraldine Carré me présente et présente mon livre et c’est la première question. J’ai un « blanc » total ! Quelques centièmes de seconde et je m’en tire en commentant le film de Christophe : pour bien faire, fais-je remarquer, il aurait dû visiter par un jour de pluie ! J’explique pourquoi avec une anecdote. Et l’émission se déroule. 
Mon impression ? Cela va à peu près bien dans la première moitié. Moins bien dans la deuxième. Ouf. C’est fini. Encore un coup de pub sur mon livre et on passe à autre chose. Vincent Ferniot fait sa chronique et on en a terminé. Poignée de main avec Géraldine puis avec Christophe. Caroline pense que j’étais mieux (moins mauvais ? !) dans la deuxième partie. Elle me remercie, m’offre encore un taxi que je refuse et on se quitte. Elle doit m’appeler pour me dire quand l’émission passera. 
Elle tiendra sa promesse en me prévenant, quelques jours avant, que ce sera le 16 février. Et ce sera la fin du parcours avec un gag à la clé. Je demande à un ami d’enregistrer l’émission. le soir, il me rappelle, pour me dire – mais c’est un optimiste né – que j’étais « parfait » mais qu’il y a un petit problème : l’enregistrement n’a pas fonctionné ! Heureusement que quelqu’un d’autre l’a fait ! 
Le résultat ? Effectivement, ce n’est pas si mal. Grâce à un montage bien fait. En effet, je me rends compte qu’une partie seulement de l’enregistrement a été retenue et diffusée. Ce n’est pas plus mal dans le cas d’espèce. Mais on comprend aussi pourquoi si peu d’émissions jouent le jeu du « direct »… 
Et l’impact sur les ventes de mon livre ? Il semble y en avoir un. Quelques jours plus tard, je constate en effet que le classement de mon bouquin sur le site d’Amazon a fait un bond spectaculaire en avant. Ce n’est certainement pas une simple coïncidence… 
 
 
II/ Second passage à la télévision ! 
Un jour sur France deux (13 mai 2004) 

ICI: un extrait de cet interview

 
 
Comme vous avez pu le constater en cliquant sur le lien ci-dessus, cet interview de 8'19" n'est plus accessible... depuis novembre 2016! C'est donc avec 12 ans de retard que France 2 s'est réveillée pour "bloquer" ce court extrait vidéo dont il paraît difficile de voir en quoi il pourrait leur porter préjudice...surtout 12 ans tard ! Est-ce une manière bizarre de faire leur pub en affirmant leur toute puissance ?  
 
Pour mon deuxième passage à la télévision, les choses sont allées très vite. Cécile Duverger, la jeune et dynamique attachée de presse des éditions Bonneton, s’était rendue sur place pour présenter notre bouquin Vivez plus riche, vive les radins à l’équipe de On a tout essayé de Laurent Ruquier. Le mot « radin » fit office de sésame. Ça les intéressait ! Ils demandèrent à avoir une dizaine d’exemplaires du livre pour que leurs chroniqueurs puissent le lire. C’est André Bonneton en personne qui les leur apporta. 
Comme tout éditeur, Christine et André Bonneton étaient très intéressés et même enthousiastes à la perspective d’une couverture médiatique télévisuelle, qui plus est à une heure de grande écoute ! Pour ma part, je dois confesser que, si le nom de Ruquier m’était familier de par sa chronique à la radio sur Europe 1, je n’avais en revanche jamais vu son émission à la Télé. Tout ce que j’en savais reposait sur les commentaires d’amis selon lesquels « ça ne volait pas très haut ». Toujours d’après eux, l’intitulé du show pourrait être « on a tout cassé » plutôt que « on a tout essayé » ! Je comprendrais plus tard ce qu’ils voulaient dire... 
Voici le film des événements : 
À peine ai-je été prévenu par Cécile Duverger que France 2 va me contacter que mon téléphone sonne. La personne qui m’appelle a pour nom Sandrine Menzoas. Elle souhaite être sûre que je serai bien disponible le lendemain pour l'enregistrement de l'émission qui a lieu dans leurs studios du Moulin Rouge, de 12H00 à 14h00. Elle m’explique le principe : sur le plateau, l’auteur se trouve face à six chroniqueurs/chroniqueuses qui ont lu son livre et le commentent sur un mode humoristique. Le but est simple : il s’agit d’amuser le public aux dépens de l’auteur en échange de la couverture médiatique qu’on lui offre ainsi ! 
C’est cette caractéristique – que je n’avais pas réellement encore assimilée à ce stade – qui explique la nature de l’entretien téléphonique auquel me soumet Olivia Levy, une journaliste de France 2 dont le rôle est de préparer l’émission. La tonalité de l’entretien – je devrais presque dire l’interrogatoire – me surprend par son côté agressif, presque hostile. Notre conversation ressemble étrangement à un dialogue de sourds. Sa position est simple : le mot de radin lui donne des boutons partout. Elle ne veut en voir que l‘aspect négatif et péjoratif . Elle se refuse à accepter l’argumentation selon laquelle mon livre est un guide utile tout en étant facile à lire et amusant. Peut-être sa mission est-elle de vérifier si l’auteur a du « répondant » et reste calme sous la « pression » ? 
Ce soir-là, je fais l’effort de regarder l’émission en question. Je ne prendrai pas le risque de dire ce que j’en pense afin de ne me fâcher avec personne ! Sérieusement, cela n’est pas aussi nul que ce à quoi je m’attendais. En revanche, je constate que les deux auteurs dont on présente les bouquins ce soir-là sont « assaisonnés » à toutes les sauces ! Ça promet ! 
Le lendemain, devant le Moulin Rouge, je retrouve André Bonneton qui est curieux de voir comment cela se passe et m’apporte ainsi son soutien moral. Nous contournons une longue file d’attente de personnes désireuses de participer à l’enregistrement de l’émission et un vigile nous fait entrer. Une jeune et jolie productrice équipée d’un casque micro nous accueille et nous pilote jusqu’à une loge où nous allons attendre. Elle récupère un magnifique bouquet de fleurs qui ne nous était manifestement pas destiné ! 
C’est à ce moment seulement que j’apprends la composition du « panel » : outre le présentateur, Laurent Ruquier, il y aura Peri Cochin, Gérard Miller, Isabelle Alonso, Philippe Geluck, Claude Sarraute, Jean Luc Lemoine. De tous ces noms, seuls me sont familiers ceux de Geluck (l’auteur de Le Chat !), celui de Sarraute pour ses billets d’autrefois dans Le Monde, et d’Alonso (chienne de garde). Les autres me sont inconnus. D’une certaine façon, les cartes sont truquées, puisque l’invité ne peut pas « se préparer » en sachant suffisamment à l’avance quels chroniqueurs il aura face à lui. Tel n’est pas le cas de l’équipe qui est en plein conclave de préparation de l’émission et est en train de terminer la revue des bons mots « improvisés », donc soigneusement préparés à l’avance, qui vont être utilisés à mes dépens et à ceux des autres invités… 
Dans notre loge, le temps passe. Monsieur Bonneton m’aide à oublier – un peu – l’inévitable trac. L’heure de l’émission approche et on entend le préposé à la « chauffe » de la salle entrer en action. Il fait hurler et applaudir les gens : 
- J’entends rien ! C’est mou ! 
Les applaudissements et les cris redoublent d’intensité : 
- Ouais. C’est un peu mieux mais vous pouvez faire mieux que ça ! 
Et cela continue ainsi pendant un petit moment. 
L’émission a déjà commencé quand je passe au maquillage entre les mains expertes d’une charmante jeune personne. Je lui demande comment elle a choisi ce métier. Si j’ai bien compris, elle a fait une école de dessin, mais a toujours été attirée par l’aspect transformation du maquillage et rêve de pratiquer son art dans le domaine du cinéma. En attendant, ce sont, chaque jour, au bas mot, une quinzaine de personnes qui sont maquillées par ses soins. Parallèlement, monsieur Bonneton va être placé dans la salle, en un endroit qu’il pourra discrètement quitter quand il le veut. 
Le moment fatidique approche. On m’explique que je passerai en premier, juste après les « infos » telles que vues par Ruquier, mais que tout se jouera au montage (on ne garde que la moitié ou le tiers de ce qui est enregistré) où l’ordre de passage peut être modifié. À part moi, il y a d’autres invités : un autre auteur et Laura Flesselles, la championne d’escrime ! 
Jérémie, un jeune producteur (je ne sais en fait pas quel est son titre exact) m’équipe d’un micro, puis m’emmène avec lui, se placer juste derrière le plateau dont nous sommes séparés par une grande tenture blanche qui fait presque complètement le tour du studio. Il me montre, sur un écran de contrôle, les gens de l’équipe : je découvre ainsi des visages presque tous inconnus et tente de me faire une impression sur cette seule base. Instinctivement, il y en a un dont la « gueule » ne me revient pas vraiment et une qui me paraît légèrement « fofolle », un peu style « passionaria », toujours prête à monter sur ses grands chevaux. J’interroge Jérémie sur cette impression de ma part. La manière dont il me répond – ou plutôt ne me répond pas – me confirme que j’ai probablement deviné juste. Il me montre le chemin que je dois suivre : une piste orange dont je ne vois que le début. Il y a trois marches à descendre pour rejoindre un tabouret près de Laurent Ruquier. Je me lève pour mieux voir et constate qu’il y a deux tabourets. Jérémie profite d’un moment idoine pour aller enlever celui qui est en trop.  
Ça y est. C’est mon tour. J’entends, sans l’entendre vraiment, ce que dit Ruquier en guise d’introduction tandis que je gagne ma place. 
Une fois que j’ai ouvert la bouche une première fois et après avoir légèrement trébuché sur un mot, cela ne se passe pas si mal que cela. Ce n’est pourtant pas facile face à six interlocuteurs différents qui ont sur vous l’avantage énorme du nombre et celui d’avoir préparé leurs bons mots. Mais j’ai l’impression de répondre assez bien et de « contrer » correctement, avec le sourire, les pointes humoristiques tentant de me faire passer pour un affreux jojo d’abominable radin. Mon instinct avait raison concernant Lemoine. Il est – ou choisit d’être – con. Encore plus que je ne le pensais possible. Il me surprend par une attaque qui se veut humoristique sur ma tenue vestimentaire. Je cafouille un instant, car il m’a agacé et j’ai eu du mal à retenir la répartie désagréable qui m’est venue à l’esprit. Mais je me retiens. Je ne suis pas là pour ça. C’est un simple jeu médiatique auquel mon éditeur tient. La môme Cochin est bien telle que je l’avais « sentie ». Elle est « déchaînée » et me donne l’occasion de placer une histoire drôle et de la « contrer » au final en faisant remarquer qu’elle est radine puisqu’elle fait de l’équitation gratuitement. Elle me regarde avec un poil de méfiance en me demandant d’expliquer. Eh oui, lui dis-je, vous avez pu monter sur vos grands chevaux ! ». Elle ne trouve pas de répartie et est sauvée par Lemoine qui sort sa seule réplique un tant soit amusante du jour en déclarant que je fais de l’humour bon marché. Que dire des autres ? Ils me sont finalement plutôt favorables. La plus drôle, à mon avis, tout en étant assez objective, est Alonso.  
Voilà, c’est terminé. Cela a duré moins de vingt minutes. Nous repartons en ayant tout juste le temps de voir arriver Laura Flesselles. Les fleurs dans la loge, étaient sans doute pour elle ! C’est la première fois que je la vois en chair et en os. C’est vraiment une jolie jeune femme avec une expression avenante. Même à elle, ils ont réservé des plaisanteries dont on sent qu’elle ne les apprécie pas trop. Pour ce qui nous concerne, il ne reste plus qu’à attendre le soir pour voir le résultat des courses. Et là, il y a une double surprise. 
La bonne surprise est que je passe presque en dernier, donc à une heure d’écoute commercialement encore plus favorable, puisque davantage proche du journal de vingt heures. 
La moins bonne est que le montage, de mon point de vue du moins, s’est avant tout concentré sur les « bons » mots de l’équipe. Les miens – sauf un , celui sur les grands chevaux – ainsi que mon histoire drôle sur les radins ont été coupés. Il en est de même de mes réponses courtes et précises à certaines « accusations » des procureurs drolatiques auxquels je faisais face. 
André Bonneton est plus particulièrement déçu de cet aspect des choses. Il trouve que le livre a été passé à la moulinette d’un miroir trop déformant où les aspects sérieux et utiles ont été ignorés… 
Mais c’est une émission de divertissement. On peut trouver énervant de voir les animateurs tirer à eux la couverture ainsi. Cela étant, ce sont eux qui doivent être drôles… Audimat oblige ! Pas question que les intervenants puissent leur voler – même un peu – la vedette. Ils sont dans un rôle de faire-valoir comique, prix de la couverture médiatique gratuite ainsi obtenue. C’est du donnant donnant, à prendre ou à laisser… C’est ainsi que je console Monsieur Bonneton. 
Le résultat ? À l’heure où j’écris ces lignes, voici ce que je puis dire. 
La première chose qui m’a frappé est le nombre de gens parmi nos amis, voisins, collègues ou simples connaissances qui regardent cette émission. La seconde est qu’une écrasante majorité est persuadée qu’il s’agit d’une émission en direct ! Même ceux qui savaient qu’elle est enregistrée ont été surpris quand je leur ai expliqué comment on ne gardait au montage que le tiers ou la moitié de ce qui avait été filmé. Enfin, d’après tous ces braves gens – sans doute charitables ! - je m’en serais sorti correctement… 
Quant à l’impact sur les ventes ? Tout ce que je peux dire correspond aux données accessibles sur le site de vente en ligne d’Amazon. Mon bouquin, juste paru avant l’émission, ne figurait pas dans le classement. Deux jours après, il était tout près d’être dans les cent premiers ! Ce doit être mon « record » personnel à ce jour. Ensuite, le soufflé s’est un peu dégonflé. Je vous dirai plus tard ce qu’il en est advenu en terme de ventes effectives à plus long terme...  
 
III/ TF1 : septembre 2006 
 
C’est à la fin d’août 2006 que je reçois un coup de fil d’Axel Monnier, journaliste à TF1, qui voudrait m’interviewer pour un sujet qui passerait à la fin de la semaine du 4 septembre au journal de treize heures Serais-je disponible ?  
Il se trouve que son appel fait suite à celui de Direct 8 la veille ! Comme, par ailleurs, mon emploi du temps cette semaine-là est incertain, je propose un tir groupé : puisque j’ai déjà rendez-vous le lundi 4 septembre avec Direct 8 en fin d’après-midi, pourquoi pas TF1 le matin ? Cela lui convient. Ce sera, me dit-il, très court, de l’ordre d’une dizaine de minutes dont ne sera conservé qu’un extrait durant au maximum 90 secondes ! Je n’aime pas ce système et préfère, de loin le direct où l’on est, pour ainsi dire, maître de son propre destin et où l’on ne « triche » pas : on est bon ou mauvais sans qu’un montage quelconque puisse dénaturer les choses, dans un sens ou dans l’autre. Bref, je n’aime pas l’idée du montage après coup où l’on peut – presque – vous faire dire ce que l’on veut et vous rendre, au choix, intelligent ou idiot ! Cela étant, c’est un passage sur une « vraie » chaîne nationale et les éditions Bonneton – comme tout éditeur – ne rentrent pas dans ce genre de considération : le principal est que, peu ou prou, on parle de leurs bouquins ! Ce n’est pas forcément idiot comme point de vue.  
L’interview aurait pu se tenir dans un lieu de mon choix, chez moi ou dans un café proche. Comme ni mon épouse ni moi-même ne voulons de caméras de TV chez nous, je me rendrai sur place à TF1 dont je suis curieux de découvrir les locaux. Rendez-vous est pris pour 9H30. 
Toutefois, cette heure sera modifiée, car, le dimanche après-midi, Axel Monnier me téléphone – de son bureau, car il est de permanence ce week-end-là ! – pour demander qu’on décale à 10H30.  
Le lundi matin, je prends le RER C pour gagner TF1. En effet, la station d’Issy Val de Seine se trouve de l’autre côté de la Seine, à seulement une dizaine de minutes à pied de la tour cylindrique affichant à son sommet le gigantesque logo de TF1 visible de loin. Seul petit bémol, un crachin persistant rend la promenade moins agréable. Devant le building, un vigile fort sympathique demande en souriant à vérifier le contenu de mon sac. Je bavarde avec lui quelques instants. J’ai en effet remarqué qu’il se trouve de faction à l’extérieur en complet veston sans protection aucune contre une petite pluie fine qui mouille quand même bien. J’apprends ainsi qu’il alterne des tours de garde d’une durée d’un quart d’heure chacun avec un collègue qui surveille l’intérieur du hall d’entrée. 
Dans ce dernier, en quelques secondes, une hôtesse annonce mon arrivée et m’invite à m’asseoir sur un des sièges réservés aux visiteurs au pied d’un ensemble de grands écrans. Une petite table offre aussi les quotidiens du jour. J’ai à peine eu le temps de faire le « jumble » du Herald tribune qu’un jeune homme brun se penche vers moi : 
- Monsieur Dutertre ? 
- Oui. 
- Je suis Jean-Baptiste Bonnet. Axel Monnier a été envoyé d’urgence sur un reportage pour le journal de 13H. Il vous prie de l’excuser. Si vous n’avez pas d’objection, c’est moi qui le remplacerai pour l’interview… 
Quelques secondes après mon acquiescement, il me demande une minute de patience. Je comprends qu’il y a un problème : la terrasse arborée sur laquelle était prévu l’entretien est en travaux ce matin ! il faut trouver autre chose ! En attendant, j’hérite d’un badge visiteur avec une carte magnétique qui me permet de pénétrer dans le saint des saints.  
Finalement, cela va se passer dans la cour intérieure. On y parvient par un assez vaste passage vitré dans lequel nous nous faufilons entre les tables rondes auxquelles s’accoudent les amateurs de pauses café. La cour intérieure est en plein air. Là aussi, quelques tables rondes pour prendre le café, mais celles-ci sont désertes, car encore humides après le crachin qui vient d’avoir le bon goût de cesser. On m'installe derrière une vaste haie plantée de majestueux plants de tomates (eh oui !) dont la taille gigantesque ferait l’envie de bien des jardiniers. Façon de parler, puisque l’équipe de prise de vue (un cameraman et un preneur de sons) me demande de rester là, debout. D’après eux – et c’est sans doute exact – cela fait plus naturel. Une feuille blanche placée devant la caméra fait office de mire pour régler la balance des blancs. Jean-Baptiste Bonnet, qui serre mon livre et sa liste de questions sur sa poitrine, me recommande de le regarder, lui, et pas la caméra et cela commence.  
Les questions sont « normales » et « logiques », sans tentative de déstabilisation. Une seule d’entre elles me surprendra un peu : on me demande ce que je pense de ceux ou celles qui essayent de se faire inviter – pour un repas, un café, etc. – sans payer et je réponds que cela n’a rien à voir avec mon livre et son esprit : moi, je parle du « radin nouveau » qui est une personne normale et socialement intégrée, pas de pique-assiettes ou de vilains jojos à la Harpagon ! Globalement, j’ai l’impression de répondre assez bien. En particulier, je cite quelques exemples de « radinerie » qui me paraissent offrir l’avantage double de permettre des économies et de correspondre à une attitude écologique ; c’est ainsi le cas si on minimise l’utilisation de sa voiture personnelle…. Comme je l’ai fait pour venir à TF1 ! On verra ce que cela donne au montage… Je ne le saurai peut-être jamais, car je serai absent lors de l’émission de fin de semaine au cours de laquelle je suis censé passer et il faudrait que je pense à en programmer l’enregistrement… 
Jean-Baptiste Bonnet a donné le signal de fin. Je bavarde quelques instants très brefs – la pression du boulot ! – avec l’équipe de prise de vues. Le dernier déplacement qui les a marqués a eu lieu au Pakistan. Le prochain sera sans doute au Liban dans quelques jours. Je leur dis que je suppose qu’ils seront prudents et ils acquiescent en souriant. Quant à Jean-Baptiste, j’apprends qu’il n’est à TF1 que depuis 3 mois ! Titulaire d’une maîtrise d’histoire, il a réussi ensuite le difficile concours de l’école de journalisme (4e candidats reçus !), puis le concours d’entrée à TF1.  
Il me reconduit jusqu’au hall d’entrée où, encore sous pression après l’inévitable stress de l’interview, je m’y reprends à deux fois pour introduire ma carte magnétique dans la fente adhoc et tout est terminé. 
Pas tout à fait cependant. D’abord, à peine sorti de TF1 et après avoir salué une dernière fois le vigile avec qui j’avais sympathisé, j’avise quelques mètres plus loin un bosquet de noisetiers arborescents et ne résiste pas à la tentation, sous les regards curieux des passants, à faire une moisson de noisettes qui se révéleront être délicieuses ! Ensuite, quelques heures plus tard, au moment où je suis sur le plateau de Direct 8 (cf. ci-dessous), mon épouse reçoit un appel téléphonique d’Axel Monnier qui tentait de me joindre pour s’excuser de n’avoir pas pu me recevoir en personne. C’est une attention délicate que j’apprécie d’autant plus que ce type de courtoisie n’est pas forcément des plus répandus. Bravo, Monsieur Monnier !  
J'ajoute toutefois un post-scriptum : comme je l'ai dit plus haut, je ne me suis pas vu sur TF1. En revanche, j'ai appris par des connaissances que je suis bien apparu vers la fin du JT de 13H, mais pas le jour indiqué ! J'ai eu droit à 4 ou 5 secondes le 18 septembre 2006 ! mais on y montre la couverture de mon livre. Après tout, au prix de la pub à la TV, mon éditeur ne peut pas se plaindre !  
Ce qui est plus amusant est que ce passage éclair sur l'antenne a eu une retombée personnelle inattendue et sympathique : un de mes bons copains d'enfance, perdu de vue depuis longtemps, après avoir entrevu mon image m'a cherché sur google. Il a trouvé mon site Internet et m'a mis un message et nous avons ainsi eu le plaisir de nous retrouver ! 
 
IV/ Direct 8 : le 4 septembre 2006, 

ICI: un extrait de cet interview

 
C’est à la fin du mois d’août que je suis sollicité, par Direct 8 en la personne d’une voix féminine répondant au nom de Samar Youssef. Il s’agirait, le lundi 4 septembre, d’être à 18H sur le plateau de l’émission Tchatche libre de Marc Menant dont ce sera le premier numéro. Sur quel livre ? Encore sur Vivez plus riche, vive les radins ! Ma charmante interlocutrice se déclare toutefois incapable de me dire qui seront les autres invités, ce qui me surprend quelque peu. Passons… Je lui demande comment se rendre sur place et elle me propose un taxi que je décline (je veux être libre de mes mouvements et qui dit circulation automobile dit temps de transport incertain) et lui demande de m’envoyer un email de confirmation avec l’adresse exacte. Elle m’affirme aussi qu’elle me rappellera avant l’émission. 
Une fois le téléphone reposé, je me livre rapidement à une recherche sur Google. Le nom de Marc Menant m’est très vaguement familier et je comprends pourquoi en découvrant que c’est un homme à multiples casquettes avec notamment, pendant six ans, une émission qu’il a dirigée sur Europe 1. Il a déjà « sévi » à la Télé sur Antenne 2, sur la 3 et même à TF1 à la météo ! En outre, il a écrit des bouquins, dont un au titre provocateur : J’ai vécu le surnaturel. Je suppose que si son nom m’est connu, c’est sans doute le résultat des « bandes annonces » qui ont dû lui être consacrées car, pour autant que je me souvienne, je n’ai jamais, ni entendu, ni vu, une émission de ce brave homme.  
Quant à la jeune Samar Youssef, citoyenne libanaise (Samar est en arabe, semble-t-il, un prénom applicable aux deux sexes, un peu comme Dominique en français), son « palmarès » est moins riche, mais elle a des fans : en particulier, elle a présenté, au moins occasionnellement, certaines émissions de la 8 et elle a plu à des téléspectateurs qui se désolent de ne plus la revoir ! 
Le lundi 4 septembre, personne de Direct 8 ne m’a contacté téléphoniquement comme prévu. En revanche j’ai reçu un mail d’eux en la personne d’un certain Thomas Foatelli confirmant l’adresse exacte : c’est en lisière du quartier d’affaires de la Défense, sur les quais de Seine. Je prends le RER pour la Défense et, de là, je descends l’esplanade vers la Seine. Quand il fait beau comme aujourd’hui, c’est toujours une petite (un quart d’heure) marche agréable. C’est fort vivant avec un mélange de dignes businessmen fumant cigare, de jeunes cadres gesticulant avec leur portable à l’oreille et de jeunes et jolies secrétaires en tenues d’été souvent révélatrices ! Et puis, il y a quelques originaux en vélo, d’autres en patinettes. Un Monsieur très digne, en costume trois pièces, fonce sur sa trottinette au guidon de laquelle pend son attaché-case. Puis c’est le tour d’une habitante du coin – on oublie souvent que la Défense est aussi un quartier d’habitations ! – qui rentre chez elle, également sur sa trottinette surchargée de sacs plastiques contenant ses courses. 
Me voilà enfin devant les locaux de Direct 8 qui sont aussi ceux de Bolloré. Je suis à l’heure : il est 17H15 précises. Devant le bâtiment, pas mal de monde venu là pour griller une cigarette. Dans le hall d’entrée, je m’adresse à une belle eurasienne, hôtesse de Direct 8 dont le décolleté plongeant vaut à lui seul le voyage ! En revanche, je dois répéter deux fois mon nom et elle cherche désespérément sur son écran pour trouver mon contact.  
Il y a des sièges où attendre qu’on vienne me chercher. Comme à TF1, il y a quelques journaux sur une table basse, mais la différence est qu’ici, ils ne sont pas du jour, mais datent de la semaine dernière ou de dimanche ! Autre différence notable : j’ai tout le temps de lire une bonne vingtaine de pages de mon roman (j’ai toujours de quoi lire dans mon sac à dos) avant que la charmante Samar Youssef ne se manifeste après un bon quart d’heure d’attente ! De petite taille, brune et mignonne, elle fait tout de suite penser au dicton populaire : « tout ce qui est petit est joli » ! Je la sens aussi sous pression. Telle une collégienne, elle serre fermement sur son sein un gros cahier d’écolier avec des mentions manuscrites à l’encre rouge ainsi qu’un paquet de cigarettes ! 
Elle est surprise – agréablement – quand je lui apprends qu’elle a des fans sur Internet. Elle m’amène au maquillage où une jeune femme brune sympathique me « traite » en quelques secondes. Je fais la connaissance d’un autre invité de l’émission, Philippe Masson – au total, nous serons trois – rédacteur en chef d’une revue de cinéma qui se spécialise dans les films faits à la maison. C’est un grand brun costaud et d’allure sympathique. Il se maquille lui-même afin que son « look » soit homogène avec celui qui est le sien sur un film où il s’est mis en scène et qu’il va montrer en cours d’émission.  
On passe ensuite dans la salle de contrôle – fermée à clé – où règnent les techniciens devant leurs écrans. C’est là que je fais la connaissance, en coup de vent, de Marc Menant. Les traits marquants de son visage ? Un front naturellement large qu’un début de calvitie a encore agrandi, des yeux vifs resserrés au-dessus d’un nez vigoureux et, surtout, les lèvres minces formant une sorte de trait d’union incliné que des sourires, qu’on imagine dubitatifs ou sardoniques, ont ciselé en place. De taille moyenne, il donne l’impression – vraie ou fausse – d’un concentré d’énergie qui ne demande qu’à sortir de sa boîte. Fiches en main, il est, je présume, dans sa « bulle » de préparation à son émission, ce qui n’exclut pas – au contraire - une certaine tension nerveuse et un débit oral rapide et sonore ! 
"Il est toujours comme cela !" me confie un des assistants à qui je pose la question tandis qu’il se met à chanter en guise de vocalises une minute avant de prendre l’antenne. 
Tandis qu’on m’équipe d’un micro, il me fait comprendre que je passerai sur le plateau de manière brève, en deuxième position, entre les deux invités principaux. Naturellement, cela ne m’est pas dit aussi brutalement, mais c’est bien ce que cela signifie !  
Contrairement à mon expérience limitée d’autres chaînes de TV, l’inconvénient des locaux est que les invités non présents sur le plateau même ne peuvent pas suivre l’émission en cours, ce qui est bien dommage ! 
Entre-temps, dans un beau complet d’été à dominante jaune, le dernier invité, Jean-Marc Proust, est arrivé. Son sujet est original et intéressant : il travaille dans une association dont le but est de promouvoir les économies d’énergie et la préservation de la nature en convainquant les enseignants de fin de primaire et de début de secondaire d’inciter leurs élèves à faire des blogs sur ces questions. En fait, son action recoupe la mienne dans la mesure où une large part de mon livre Vivez plus riche, vive les radins, est justement dédiée aux économies d’énergie ! Je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi on ne nous fait pas paraître sur le plateau en même temps… Ne serait-ce pas plus vivant ?  
Mais cela va être mon tour. Toutefois, auparavant, à ma grande surprise – ni TF1, ni la Deux, ni Canal Plus ne m’avaient demandé cela – il me faut signer un papier par lequel je concède mon droit à l’image sur cette émission pour une durée de trois ans ! Direct 8 = petite chaîne de TV, mais artillerie lourde…  
À mon entrée, Marc Menant (je le désignerai par MM dans ce qui suit) se lève pour m’accueillir et me conduire à mon fauteuil. Ce dernier est d’ailleurs plutôt inconfortable, car il est difficile de s’y tenir avec le dos droit, mais je n’aurai pas à le supporter longtemps puisque moins de cinq minutes plus tard, je serai gentiment « vidé ». Réflexion faite, c’est assez logique dans la mesure où le but affiché de l’émission est de faire du « tchatche » : en l’occurrence, la 8 montre des extraits de films faits par des amateurs ; on voit ainsi à cette occasion un orage sur Paris et un intéressant sujet sur la disparition de l’Île Seguin. Ma prestation ? Pas grand-chose à en dire puisque en quelques minutes mon sujet est à peine effleuré. Je retiens surtout que j’ai « contré » d’entrée ce que je crois être une tentative de MM de faire apparaître mon bouquin comme compliqué d’application : quand il affirme qu’il faut faire des tas de fiches, que c’est complexe, etc. je fais remarquer que lui aussi a ses fiches en main et que ce n’est donc pas si contraignant que cela. Ma femme – qui a regardé l’émission – me dira que j’ai été « dur » – mais je ne regrette pas, car je ne pouvais pas accepter qu’on risque de faire croire aux téléspectateurs – même s’ils ne devaient pas être bien nombreux, taille de la chaîne et heure d’écoute obligent – que mon bouquin est ésotérique en ne se référant qu’à deux pages sur 280 alors que tout le reste est d’une simplicité biblique ! 
Le résultat des courses ? Mon éditeur (Bonneton) devrait être satisfait dans la mesure où MM a eu la délicatesse de montrer le livre à l’écran deux fois : à mon arrivée d’abord, à mon départ ensuite. 
Et personnellement ? Une expérience de ce genre est toujours intéressante, mais je ne peux m’empêcher de me dire que je me suis déplacé pour pas grand-chose. J’aurais imaginé qu’un « Tchatche » aurait pu être vivant en faisant intervenir les téléspectateurs sur la « radinerie », mais ce n’aurait peut-être pas été assez télévisuel ?  
Je laisse entendre à Samar Youssef que cela n’a pas été mon aventure télévisuelle la plus intéressante quand elle me demande mon impression tandis qu’elle me raccompagne gentiment jusqu’à la sortie. Cela étant dit, je crois que le principe de l’émission de MM est bon. Manifestement, il « mouille sa chemise » pour la faire fonctionner et – mais c’est normal avec le nom qui est le sien – il mène bien sa barque ! 
 
V/France 5 février 2007 
C'est au début de l'an de grâce 2007 que je fus contacté par France 5 en la personne de Bertrand Jeanneau qui préparait dans le cadre des Maternelles, animées par Karine Le Marchand, un sujet sur les radins. Cette émission matinale, dédiée aux questions familiales, ainsi que son animatrice m'étaient totalement inconnues. C'était dans ce cadre que ce jeune journaliste cherchait des « témoins » pour illustrer la radinerie au sein d'un couple. Est-ce que ma femme et moi pourrions témoigner ?  
Je lui répondis que non dans la mesure où nous ne nous considérions nullement comme des radins ! Tout ce que je pouvais lui proposer était de jouer le rôle d'un « Monsieur Candide », mais ce n'était pas ce qu'il souhaitait. Il avait du mal à comprendre et accepter qu'on puisse écrire un livre intitulé Vivez plus riche, vive les radins sans soi-même être un radin !  
Le lendemain, sans doute parce qu'il n'avait pas trouvé de témoins satisfaisants et qu'il était pressé par le temps, il me demanda de venir quand même participer à l'émission.  
Le fil de cette dernière (au total une demi-heure) était le suivant : on montrerait un reportage court illustrant comment un couple s'était défait à cause de la radinerie du mari. Puis devaient intervenir, à partir de là, une « experte » du CNRS ayant écrit un livre sur les rapports des Français à l'argent,puis une femme qui, après un divorce dans la douleur, avait écrit un livre au titre évocateur (j'ai épousé un radin) et enfin moi-même dans un rôle pas très bien défini.  
Honnêtement, je ne « sentais » pas du tout ce show et j'aurais refusé d'y participer si je n'avais pas pensé à mon éditeur. En effet, pour tout éditeur, peu importent les circonstances dans lesquelles on parle de son livre, peu importe – à la limite – qu'on en dise du mal, l'essentiel est d'avoir une couverture médiatique !  
Ce fut ainsi que je me retrouvai, un après-midi de janvier, dans les studios Puma de Boulogne Billancourt, précisément à l'heure- 13H15 - à laquelle on m'avait prié de venir. L'accueil fut certes sympathique, même si les conditions matérielles de réception n'étaient pas idéales : tous les invités ou participants à des enregistrements d'émission sont reçus dans le fort petit hall d'entrée et il n'y a pas assez de sièges pour tout le monde ! Bertrand Jeanneau est au four et au moulin pour donner l'impression à chaque invité qu'il est le seul qui compte ! Ma foi, il ne se débrouille pas mal du tout... 
Je fais la connaissance de Isabelle Tepper, la productrice de l'émission qui m'apprend que son taux d'audience est d'environ 250 000 téléspectateurs/téléspectatrices puis celle de mes co-invitées Madame Janine Mossuz-Lavau du CNRS ainsi que de Mireille Dannelard. Mossuz-Lavau est manifestement une habituée des lieux si j'en juge de par la réception qui lui est faite ! Je comprends pourquoi un peu plus tard: elle a écrit un livre sur la sexualité des Français , sujet indéniablement porteur !  
Notre enregistrement est prévu à 14H. Le temps passe et, pour la première fois dans mes rapports – il est vrai, très limités – avec une chaîne de télévision, la ponctualité n'est pas au rendez-vous. C'est au point qu'à 14H45 (45' après l'heure prévue et alors que, au total, je suis là depuis une heure et demie), j'informe Bertrand Jeanneau – même s'il n'y peut mais – que, dans 10', je m'en vais ! Les deux co-invitées surenchérissent.  
Quelques minutes après, il y a un début de mouvement puisqu'on nous fait passer au maquillage. Une des maquilleuses est d'ailleurs un artiste peintre dont les tableaux exotiques décorent le hall d'entrée. Ensuite, on nous fait encore attendre, mais installés dans le studio même, en cercle autour d'une table de bois... sur laquelle il est interdit de s'appuyer ! En fait, Karine Le Marchand est en train de tourner un enchaînement de fin d'une autre émission et doit s'y reprendre à plusieurs fois avant que le résultat soit considéré comme satisfaisant. C'est une jolie femme dont l'aspect rappelle le thème de la chanson «que j'aime ta couleur café» ! 
Enfin, cela va être notre tour...  
Dès que je vois le documentaire d'introduction, le préjugé défavorable que j'avais quant à l'émission se confirme : le reportage n'a rien à voir avec la radinerie ! C'est en réalité la chronique d'une escroquerie au mariage où une dame assez aisée tombe dans les filets d'un aigrefin qui ne s'intéresse qu'à son fric ! C'est d'ailleurs ce que je dis quand vient mon tour d'exprimer mon opinion. En revanche, l'intervention de Mossus-Lavau est bonne quand elle développe les thèmes de son bouquin. Là, on est dans le sujet. Quant à l'aventure de Mireille Dannelard, elle n'a, elle aussi, qu'un très lointain rapport avec la radinerie dans la mesure où son histoire est davantage celle d'une escroquerie à l'amour qu'autre chose : elle est tombée follement amoureuse d'un mec qui ne pensait qu'à « pomper » son fric...  
Autrement dit, à mon avis, la construction même de l'émission à laquelle je participais était défectueuse. Mes échanges aigres-doux avec l'animatrice en furent l'illustration: elle voulait me faire admettre que j'étais un affreux radin, ce que je ne pouvais accepter, puisque ce n'était vrai ni pour moi, ni pour mon livre qui prêche l'anti-gaspi, ce qui n'a rien à voir avec la radinerie maladive traitée - mal - par l'émission. Bref, ce fut un dialogue de sourds peu agréable. Exemple : l'animatrice : "Vous n'avez jamais envie d'une belle paire de chaussures ?" 
moi : "j'en ai rien à cirer – c'est le cas de le dire - que des chaussures soient belles ! Ce que je veux, c'est qu'elles soient confortables !"  
Je n'ai jamais vu l'émission. J'ai appris par un ami qu'elle était passée en février 2007 et, de par ses commentaires, j'ai retiré l'impression que certains de mes propos auraient été coupés. Boff ! Ce n'est pas tous les jours fête... 
 
VI/ Un jour sur France 5 : 2 janvier 2008 
Je suis surpris quand, courant novembre 2007, je suis contacté par Erwan Luce qui se présente comme journaliste à France 5 préparant une émission de télévision "C'est Notre Affaire" présentée par Carole Gaessler sur le thème de la résidence secondaire. Pourquoi suis-je surpris ? Parce que, de nos jours, un livre « lambda » a une durée de vie n'excédant guère quelques mois ; or mon livre Acheter, posséder, revendre une résidence secondaire paru chez Maxima date de 2003 ! Il m'explique alors qu'en fait, ils ont du mal à trouver des personnes capables de parler de ce sujet.  
Moi, cela ne m'enchante pas trop, car tout cela est déjà loin derrière : comme j'aime à le dire, je travaille à la manière d'un journaliste pour chacun de mes livres pratiques et, ensuite, j'oublie ! Je n'ai pas du tout envie de me replonger sur le sujet juste pour quelques minutes sur une chaîne de TV plutôt secondaire. Je le lui dis franchement, arguant en outre de mes difficultés présentes – réelles - de déplacement (suite à une rupture du tendon d'Achille et l'opération subséquente, je suis affublé d'une orthèse et de béquilles). Il fait valoir que l'enregistrement se fera le 18 décembre, que d'ici là, je devrais avoir récupéré suffisamment... ce qui sera sans doute vrai. J'apprends ainsi que l'émission n'est pas en direct (si vous avez lu mes autres commentaires, vous savez que je n'aime pas trop les montages). Je ne connais en effet pas cette émission, pas davantage d'ailleurs que Carole Gaessler dont le nom me dit vaguement quelque chose ; il faut dire que nous ne regardons que peu la TV et jamais les journaux TV. Par ailleurs, pour vaincre mes réticences, Erwan Luce promet qu'il me passerait une fiche sur les données statistiques significatives relatives au sujet. Puis – comme le font tous les journalistes démarchant une personne qu'ils envisagent d'interviewer – il me pose des questions du genre de celles qu'il envisage comme trame de l'émission. Je dois dire qu'à ma surprise, les réponses me viennent facilement et que même pas mal de chiffres sont restés dans un coin de ma mémoire ! Il est clairement satisfait et voudrait que j'accepte sur le champ. Je temporise un peu en lui demandant deux jours de délai (je dois revoir mon chirurgien le lendemain). À peine ai-je reposé le combiné que la sonnerie retentit : c'est Laurence Bucher, l'attachée de presse de Maxima qui vient me faire du « rentre-dedans » pour que je participe à l'émission... Et voilà comment, sur les instances de l'éditeur, je me trouve désigné volontaire d'office ! 
J'aurai droit à quelques contacts supplémentaires par mail et téléphone de Monsieur Luce et, surtout – autre surprise – à une sorte de répétition au téléphone avec Carole Gaessler qui m'appelle en personne le 10 décembre et m'interviewe suivant le canevas qu'elle a l'intention de suivre. Je ne manque pas de lui faire part de ma surprise ; en effet, dans ma – il est vrai très limitée – expérience télévisuelle, je n'ai jamais eu affaire à l'animateur ou à l'animatrice (c'est d'ailleurs aussi vrai à la radio)avant l'émission. Elle m'explique que c'est son habitude personnelle. En réalité je la soupçonne de ne pas pouvoir ou vouloir déléguer aisément à ses collaborateurs et qu'elle veut tout surveiller de près elle-même. C'est naturellement son droit !  
Quelques jours plus tard, le souci du détail est poussé à l'extrême puisque je reçois un mail résumant les questions posées et les réponses que j'avais faites (avais-je été enregistré ?) !  
J'oubliais un détail qui a son importance : cette émission s'enregistre dans une maison individuelle, louée par France 5 et sise à Garches, à l'extrême limite de Vaucresson. 
Ce fut là que je me rendis le 18 décembre 2007 à 14 H. la maison n'est pas mal du tout, extension moderne d'une maisonnette préexistante avec un immense séjour très largement vitré. Quand j'arrive – à l'heure – c'est une ruche en pleine effervescence : j'apprends que l'on a tourné, le matin même, un sujet sur Noël et tout le monde est sur le pont pour enlever le gigantesque arbre de Noël, les décorations et tout remettre en place ! Nathalie Bourdon, la responsable, m'accueille et me conduit dans un petit bureau un peu tristounet où je peux voir sur un lecteur de DVD le documentaire de quelques minutes qui servira de support à mon interview ; mine de rien, elle vérifie que je ne vais pas trop « patauger » quand on me posera des questions. Puis, après un slalom entre les caméras, on me fait monter à l'étage où je suis maquillé par Amélie Ruffio, une maquilleuse qui travaille en « free-lance », ce qui n'est pas courant. Elle a eu une carrière fort intéressante puisque, partie pour être Kinésithérapeute, elle est devenue esthéticienne avant de passer au maquillage pour le cinéma (elle avait et a des relations dans le milieu). De retour en bas, je rencontre Carole Gaessler, très élégante, mince sur ses hauts talons (elle est moins grande que l'on pourrait le croire). Elle a un regard bleuté qui me rappelle quelque chose... Tous les deux, on doit répéter sur les positions respectives sur un vaste canapé (que les mauvais esprits ne se gaussent pas sur le mot "position"!. Ce n'est pas très confortable pour elle qui n'a aucun dossier, non plus que pour moi qui doit me mettre de travers contre un accoudoir ! Elle répète aussi les quelques phrases qu'elle va dire avant mon arrivée. j'entends vaguement un truc qui me paraît clocher et lui demande de le redire : elle annonce un chiffre comparant le taux des résidences secondaires en France comparé à celui des autres pays d'Europe qui me paraît incorrect. Je le lui dis. On regarde en détail et constatons que c'est OK car il s'agit d'un index pondéré par les populations respectives.  
Je dois sortir et patienter dehors – il fait beau mais froid ! - avec une assistante qui me donne le feu vert : j'arrive de l'extérieur - en claudiquant légèrement, because tendon d'Achille - jusqu'à la porte vitrée du salon que j'ouvre – après m'être essuyé les pieds ! - pour être reçu par l'hôtesse – Carole Gaessler - dans sa « résidence secondaire ».  
L'interview commence sans problème sauf qu'au bout de quelques secondes à peine, nous sommes coupés par l'équipe de prises de vue : je ne suis pas assis assez près du bord du sofa et je suis dans le champ réservé à Carole G. ! On reprend à zéro avec la réception, etc. Cette fois-ci est la bonne et on mène l'interview jusqu'au bout sans problème particulier, du moins je le crois.  
Toutefois, je n'en avais pas encore fini ! On m'explique, qu'il faut faire encore des prises de vues avec mon arrivée, mon installation etc, enfin, que je dois faire la conversation à Carole G. en parlant de n'importe quoi tandis qu'elle se contente de jouer le rôle muet d'une auditrice passionnée ! Je passe ainsi quelques minutes à lui parler de mes autres bouquins jusqu'à ce qu'on nous libère enfin !  
Entre-temps, j'ai trouvé ce à quoi me fait penser le regard de Carole Gaessler et je le luis dis : à celui du Scribe accroupi du musée du Louvre. Dans mon esprit, c'est un compliment, mais je ne suis pas sûr qu'elle apprécie ! Too bad !  
Il ne me reste plus qu'à passer au démaquillage et à prendre congé de toute l'équipe (une douzaine de personnes au total) en leur souhaitant « bon courage » et « bonnes fêtes ». Leur journée n'est en effet pas terminée puisque le même « numéro » va être joué avec l'invité suivant qui doit parler des résidences de tourisme ! Un technicien me rattrape au vol pour récupérer le micro dont il m'avait équipé et qui, d'après lui, coûterait la bagatelle de 4500 euros ! J'aurais pu faire fortune en le revendant sur ebay ?!. 
Et le résultat des courses lors du passage de l'émission ? Honnêtement, il semble avoir été décevant. Je ne sais ce qu'en a pensé l'éditeur de mon bouquin, mais un ami m'a appelé pour me dire (sic) : "C'est la plus mauvaise émission de Carole Gessler que j'ai jamais vue ! Le sujet des résidences secondaires a été tout juste effleuré et l'on a eu une impression de bric à brac avec un sujet rajouté sur les galettes des rois dont on ne voyait pas très bien ce qu'il venait faire là...". Du coup, je suis allé sur le site de France 5 pour voir l'émission... et je ne peux que donner raison à mon ami : il faut dire que mon intervention a été réduite à une peau de chagrin et que mes phrases elles-mêmes ont été "charcutées". Au montage, on semble n'avoir retenu qu'un quart de mon intervention. Pas étonnant que le sujet ne soit pas abordé quand nombre des questions que m'avaient posées Carole Gaesller et, ipso facto, mes réponses ont purement et simplement été supprimées ! Mon copain a fait l'hypothèse que cette histoire de galette des rois a été un sujet surnuméraire qui a conduit à 'massacrer" le mien. L'autre intervenant, en tant qu'éminent représentant d'un organisme important (l'UNPI), ayant peut-être été mieux traité ?  
Dans tout cela, un seul regret : l'impression - pour la seconde fois avec France 5 - d'avoir perdu mon temps. Au global, cela aurait plutôt tendance à me renforcer dans l'idée que rien ne vaut une émission en direct ; là, il est plus difficile de "tricher" dans un sens ou dans l'autre (du moins quand il n'y a qu'un nombre réduit de participants).  
 
VII/ 5 secondes sur le 13H de France 2, le 5 avril 2008 
Le 11 mars au soir, Caroline Thébaud de France 2 me contacte ; air connu, on fait une émission sur les radins, vous avez fait un bouquin ... est-ce que? Réponse : OK . C'est ainsi que, le surlendemain, 13 mars, je me retrouve dans le curieux bâtiment de France 2, Boulevard Victor, curieux parce qu'il comporte une espèce de patio intérieur sur lequel donnent des loggias superposées (je suppose que, ainsi, la plupart de bureaux sont éclairés par le jour naturel). Il faut laisser sa carte d'identité et Caroline vient me chercher pour qu'un vigile me fasse passer les portiques sécurisés... L'interview se fera dans une « coursive », avec un seul cameraman (Éric Delagneau). On passe pas mal de temps, dans une bonne ambiance : M. delagneau se fait « charrier » parce qu'il n' pas pris de preneur de sons avec lui. Il rétorque : « Au moins, moi, quand je fais un reportage au Mont St Michel, on ne voit pas que cela « bouge » ! ». Bref, échanges d'amabilités dans la bonne humeur. Je repars trois quarts d'heure plus tard.  
Comme toujours, quand c'est en différé, il faut voir ce que cela donne au montage... Cela devait passer le 29 mars, mais on me prévient que ce sera plus tard. Finalement, j'apprendrai, après coup, par email, que c'est finalement passé le 5 avril. Bilan : apparition de ma modeste personne pendant à peu près 7 secondes dont 4 pour montrer la couverture du bouquin ! C'est mon « record » de brièveté d'apparition médiatique à ce jour !! Bof, c'est pas tous les jours fête... Cela étant dit, quelques jours plus tard, une ancienne collègue de bureau et amie, perdue de vue, a repris contact suite à ces quelques brèves secondes... Bref, je n'ai pas totalement perdu mon temps !

 

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Modifié en dernier lieu le 8.11.2016
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