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Interviews à la radio

Des interviews à la radio ! 
 
 
Un premier passage à la radio : BFM Août 2003  
 
 
Quand on est un petit auteur et quand, comme moi, on ne cesse de pester contre le fait qu'il n'est guère possible de faire connaître ses livres - donc de les vendre ! - sans médiatisation, je ne peux passer sous silence ma première "aventure" médiatique : mon passage, début août 2003, sur une radio nationale ! 
Le moins qu'on puisse dire est que cela s'est produit à l'improviste et sans préavis. Jugez-en : en une fin d'après-midi caniculaire, je venais à peine de rentrer quand le téléphone sonne. Ma femme répond et m'appelle : "C'est pour toi, une journaliste de BFM…". 
Cette dernière se présente : Karine V. Elle m'explique que Bruno Danesas fait, le soir même, dans le 17H-20H, un "spécial" sur les maisons de campagne. Or, j'aurais écrit un livre sur les résidences secondaires… De quoi parle-t-il ? Je lui fais un bref résumé des têtes de chapitre. 
- Hum, hum, fait-elle. Puis-je vous demander une minute ? 
Après un bref silence, elle revient vers moi : 
- Est-ce que vous accepteriez de passer à 17H45 dans une tranche d'une petite dizaine de minutes ? Bruno Danesas doit interwiever un spécialiste de l'immobilier et il "rebondirait" sur vous. 
Bien sûr, je réponds affirmativement. J'ai un peu le trac mais je n'aurai guère le temps d'en souffrir puisque cela se passera dans moins d'une heure. Je vais juste avoir le loisir de faire le point, plus particulièrement sur les données chiffrées et statistiques principales de mon livre. En effet, je suis dans la position de tout auteur interrogé sur son œuvre après publication : pour moi, c'est déjà du passé… Ce livre, j'ai terminé de le rédiger il y a plus de dix-huit mois ! Certes, les grandes lignes sont bien présentes dans ma tête, mais pas tous les détails ou chiffres… Heureusement, j'avais pris la précaution de préparer une dizaine de petites fiches avec l'essentiel et je les relis. 
17H45 : le téléphone sonne. Une voix féminine me demande de patienter après m'avoir demandé d'éteindre tout poste de radio ou téléphone portable. Dans mon combiné, j'entends, en direct, le programme en cours de BFM. Puis Bruno Danesas s'adresse à moi, hors antenne : 
- Bonjour Monsieur Dutertre. Parlez-moi ! 
Je lâche une phrase. 
- C'est bon, mais parlez un peu moins près de votre combiné. 
- Comme ça, ça va ? 
- Oui… 
Et l'émission commence… L'autre invité intervient trois fois et moi, l'invité de dernière minute, deux. Le titre de mon livre est cité deux fois par Bruno Danesas. Mon éditeur va être content de la publicité ! Et moi ? Un peu un sentiment d'irréel. Cela va très vite et l'on est pris dans l'axe de présentation choisi par l'animateur : en l'occurrence, le thème général est qu'une maison de campagne c'est merveilleux ! J'ai l'impression de bafouiller un peu quand je tente de faire remarquer qu'il y a aussi des inconvénients à posséder une résidence secondaire… mais ce n'est pas cet aspect des choses que l'animateur veut traiter et on "sent" la pression du chronomètre… D'une oreille distraite, tout en écrivant un petit e-mail de remerciement aux journalistes de BFM, j'écoute le reste de l'émission où, selon le même principe, dans chaque tranche, quelques intervenants sont soumis au même "interrogatoire" très bref. 
Voilà pour mes débuts radiophoniques ! Contrairement à ce que j'avais cru, je n'ai pas bafouillé : je peux le constater en écoutant l'enregistrement qu'a fait mon épouse. Ouf ! Le bilan ? C'est une expérience… sans doute similaire à celle des auditeurs qu'on invite, sur diverses antennes, à appeler pour faire part de leur point de vue sur telle ou telle question. Dans mon cas précis, j'ai l'impression que tous les intervenants, moi y compris, étaient très "encadrés". 
Mon rêve ? Ce serait de pouvoir m'exprimer plus longuement, un peu à bâtons rompus, sur le sujet, avec des anecdotes à la clé et, surtout, sans orientation prédéfinie, c'est-à-dire en présentant aussi bien le côté pile que face des choses… Mais ce n'est qu'un rêve ! 
Pour autant, mon "aventure médiatique" ne s'arrête pas là ! En effet, le lendemain matin, j'avais allumé la radio sur BFM pour écouter le journal de 07H30. Et, ô surprise, un des sujets évoqués (il ne faut pas oublier qu'on est en plein été et que les "vraies" informations se font rares) est celui du fort regain d'intérêt des Français pour les maisons de campagne. Et le journaliste d'annoncer (je ne garantis pas le "verbatim") : Voici ce qu'en disait hier, dans l'émission de Bruno Danesas, Jacques Dutertre, auteur de Acheter, posséder, revendre une résidence secondaire... Du haut-parleur de mon poste de radio sort alors une voix... qui n'est pas la mienne ! C'est celle de l'expert immobilier auquel je tenais compagnie ! 
J'espère pour lui qu'il a le sens de l'humour (ou qu'il n'a pas entendu ce bulletin d'information)... En attendant, je ne peux pas dire que mon livre n'aura eu aucune couverture médiatique... même si la forme fut en partie inattendue ! 
Le croirez-vous ? Ce n'est pas encore la fin de l'histoire ; le lendemain, dans mon club de tennis, un joueur que je connais bien m'interpelle : "Jacques ! J'écoutais BFM hier matin et j'ai entendu ton nom et ta voix bien reconnaissable !". Tout en riant in petto, je me suis bien gardé de lui dire que ce n'était pas moi qu'il avait entendu. Cela montre bien que le pouvoir de suggestion des médias est grand : on annonce que X parle ... et on reconnaît sa voix... Bref, on ne prête qu'aux riches ! 
 
 
Interview en direct sur Radio Notre Dame, le 18 juin 2004 
 
 
C’est pour mon livre Vivez plus riche, vive les radins que Radio Notre Dame m’a invité à participer à son émission Le bistrot de la vie, qui est animée, chaque jour ouvrable, par Billie. Avant l’émission proprement dite, je n’avais eu aucun contact direct avec l’animatrice, mais ayant été avisé largement à l’avance par sa charmante collaboratrice, Éléonore Veillas, j’ai pu écouter quelques-unes de ses prestations et je dois dire que j’ai aimé sa façon de procéder. Je partais donc avec un préjugé favorable, car j’avais pu constater qu’elle visait effectivement à informer ses auditeurs et auditrices en faisant parler ses invités et non pas, comme certains de ses confrères, en cherchant midi à quatorze heures et en tentant de " démolir " les intervenants. 
 
Physiquement, les studios se trouvent dans une petite rue du 15ème arrondissement de Paris. On pousse une porte vitrée et on vous fait attendre sur un canapé, juste à côté de la réceptionniste et – on s’en rend compte un peu plus tard – du studio. 
 
L’émission commence après le bulletin de 09h00. Obéissant aux consignes, je suis arrivé à 8h45. L’autre invitée est encore plus matinale ; je fais ainsi la connaissance d’Anne Riou, coauteur, avec son mari, Alain, du célèbre guide Paris pas cher : je suis en bonne compagnie ! C’est une femme charmante et on sympathise immédiatement. 
 
Quelques instants plus tard, Billie, l’animatrice, passe nous voir en nous annonçant qu’elle va nous placer au studio dans quelques minutes. On accède au dit studio par une porte à cinq mètres de l’endroit où nous étions assis en train de discuter, Anne Riou et moi. Je suis surpris par sa taille réduite que j’évalue à un maximum de 12 m2. Il y a une table ronde en bois verni, avec quatre fauteuils. Devant chacun d’eux, un micro dont le dispositif de fixation est au plafond. Anne Riou a droit au micro bleu et moi au jaune. Sur la table même, un interrupteur qui a pour inconvénient de ne pas faciliter l’étalage des petites fiches que j’ai préparées pour faire face à des questions éventuellement " pointues ". 
 
Billie, dispose en plus de son microphone, d’un écran de contrôle par lequel, nous explique-t-elle, elle reste en contact par gestes avec la Technique. Elle est seule à pouvoir lire les chiffres verts de l’horloge placée en hauteur sur le mur derrière nous et à ainsi avoir la maîtrise du temps qui, nous prévient-elle, va paraître très court. Aux murs, seules deux discrètes images religieuses rappellent la spécificité de la station de radio qui nous accueille. Billie nous dit aussi que les écouteurs qui se trouvent enfilés sur le bord de la table à notre droite ne seront utilisés que s’il y a des questions d’auditeurs. Elle ne pense d’ailleurs pas, compte tenu du sujet, que ce sera le cas : " les gens vont avant tout vous écouter " affirme-t-elle. La suite lui donnera raison. Dernière consigne : si elle nous fait un geste avec les deux mains en les resserrant, c’est qu’on est proche d’une pause publicitaire et qu’elle souhaite que nous terminions notre phrase en cours sans en commencer une autre. 
 
Voilà, c’est parti ! Elle commence par interroger Anne puis, chacun à notre tour, elle nous adressera des questions permettant d’enchaîner et de " rebondir " logiquement et agréablement. Cela va effectivement vite. On n’a pas le temps, ni Anne ni moi, de dire tout ce qu’on voudrait mais, globalement, je crois qu’on a été assez complémentaire, à l’image de nos livres : le mien – qui présente une " doctrine ", un mode de vie et de multiples possibilités d’application de ce dernier – se situe plutôt en amont. Le sien est en aval puisque, pour certains produits ou services, il aide à faire des économies en achetant judicieusement (du moins pour celles et ceux qui habitent en région parisienne). Globalement, je crois et j’espère que les auditeurs ne se seront pas ennuyés. Mon entourage m’affirmera que tel était le cas. Ils étaient vraisemblablement plusieurs dizaines de milliers en région parisienne mais, en outre, le vendredi, l’émission est aussi diffusée sur toute la Métropole et même au Liban ! 
 
Quand l’émission est terminée, Anne Riou et moi-même sommes agréablement surpris : Billie ne se contente pas de nous remercier en nous " lâchant dans la nature " ; elle nous tient compagnie pendant une bonne demi-heure après lors d’une agréable et intéressante conversation à bâtons rompus qui déborde largement le cadre originel de notre rencontre et aborde des aspects personnels… sur lesquels je respecterai - c’est le cas de le dire - le " silence radio " ! 
 
De manière globale, je le répète, cette émission Le bistrot de la vie vaut le détour, tant pour ceux et celles qui ont la chance d’être invités à intervenir que pour les auditeurs : il ne faut surtout pas se laisser influencer, dans un sens ou dans l’autre, par le caractère confessionnel de la station, car, concernant l’émission de Billie, les sujets sont très variés, touchent à tous les domaines et sont librement traités ! En l’occurrence, il n’y a pas qu’à mes livres auxquels je fais volontiers de la pub ! 
 
 
Interview en direct sur Radio Courtoisie le 25 juin 2004 
 
 
 
C’est au début du mois de juin que Michel Régnier m’a contacté pour me proposer de participer à l’émission qu’il anime certains vendredis sur Radio Courtoisie. Et j’ai accepté avec plaisir, même s’il s’agit d’une radio marquée politiquement comme très à droite. Pourquoi ? Parce que j’aime à " zapper " sur la bande FM et que j’écoute ainsi des stations de radios très diverses. Pour prendre quelques exemples, peu me chaut qu’il s’agisse d’Europe 1, de Radio libertaire ou de Radio Courtoisie : tout ce qui compte, c’est que l’émission en question m’intéresse ou me plaise ! 
 
Par ailleurs, la perspective de pouvoir parler en direct – donc sans truquage – pendant une quarantaine de minutes est toujours quelque chose d’intéressant, en particulier à une heure d’écoute favorable, tant en diffusion (un vendredi soir entre 19h30 et 20H15) qu’en rediffusion (le samedi matin de 09h à 09H45). Une autre originalité – qui, je ne m’en cache pas, me surprit un peu – fut que Monsieur Régnier me demanda de me faire accompagner, pour participer à l’émission, par une personne de mon choix. Le nom de Nathalie Duffond m’est alors venu presque tout de suite à l’esprit. En effet, cette jeune femme, assistante de Christine Bonneton, m’était apparue, tandis que nous travaillions ensemble à mettre au point Vivez plus riche, vive les radins, comme très au courant de tout ce qui touche à la consommation et au " système D " en général. Je lui suis ainsi redevable de quelques-uns des " tuyaux " de cet ouvrage. Je fus heureux qu’elle accepte d’adapter ses horaires de départ en week-end pour se joindre à moi pour l’émission. 
 
Physiquement, le studio de Radio Courtoisie est dans le 16ème arrondissement de Paris, tout près du Parc des Princes et du stade de Roland Garros. Fidèle à la méthode que je prône dans mon livre, j’avais choisi, pour éviter les problèmes liés à la circulation d’un vendredi soir ainsi qu’à la recherche d’une place de parking, de venir en vélo. Vu les embouteillages, je pus constater que j’avais fait le bon choix ! 
 
J’étais à l’heure. Nathalie Duffond aussi et nous nous retrouvâmes simultanément devant la porte de l’immeuble. Petit détail amusant, à cette heure-là, pas question de pénétrer dans ce dernier si on ne dispose pas du code d’accès… Il nous fallut donc aller tapoter sur la fenêtre du rez-de-chaussée donnant sur le secrétariat. Nous fûmes accueillis avec beaucoup de gentillesse par une assistante bénévole qui ne manqua pas de nous expliquer que Radio Courtoisie est une radio sans publicité aucune et qu’elle ne vit que des cotisations de ses auditeurs ! 
 
Pas surprenant que les locaux soient de taille fort modeste. On nous présenta au jeune technicien qui, séparé du studio de diffusion proprement dit par une grande vitre rectangulaire, pilotait l’émission. Il y avait trois personnes dans le studio : Michel Régnier et son assistante, tous deux coiffés d’un casque et, face à eux, un homme à la présence physique imposante : c’était Michel Pastoureau, venu parler d’héraldique ; Nathalie et moi nous glissâmes sur la pointe des pieds pour nous placer aux sièges libres et assistâmes ainsi à la fin de sa prestation. C’était impressionnant de voir à quel point il vivait son sujet et en parlait aisément, répondant aux questions les plus variées et les plus " pointues " sans avoir la moindre note à sa disposition ! 
 
Tel n’était pas mon cas : j’aime bien, même si je ne m’en sers pas ou peu, avoir de petites fiches sous les yeux. Le studio me parut relativement spacieux (deux fois plus que celui de Radio Notre Dame) et confortable, quoique assez spartiate. Au mur, une photo, celle de Jean Ferré, le fondateur de la station et deux posters, l’un rappelant aux animateurs qu’il faut s’identifier tous les quarts d’heure en disant " Vous êtes sur Radio Courtoisie…. etc. ", l’autre affichant une sage maxime, si sage que je l’ai oubliée ! 
 
À 19H30, c’est la pause technique, qui donne juste le temps à Michel Pastoureau de prendre congé. Presque aussitôt, l’assistante de Michel Régnier, élégante brune à la voix posée et agréable, enchaîne en identifiant la station et en rappelant que cette dernière " ne vit que grâce à ses auditeurs " et que la cotisation annuelle minimum est de quarante euros. J’ai tout juste le temps de passer à monsieur Régnier un petit livre (L’Histoire à pile ou face) que j’ai écrit et pour lequel je ne trouve pas d’éditeur… Peut-être aura-t-il une suggestion ? 
 
C’est notre tour de subir le " feu " des remarques et questions de Michel Régnier que je décrirai comme un jeune homme de 77 ans auquel ses cheveux blancs réussissent, paradoxalement presque autant que son regard pétillant, à témoigner qu’il est plus jeune que bien des jeunes ! 
 
L‘émission commence de manière littéraire avec des extraits de Boileau ! À la satire n°10 citée par le patron d’émission, j’oppose la n° 4 par laquelle Boileau renvoie, dos à dos, l’avare et le prodigue : c’est la " philosophie " de mon livre ; comme le disait si bien Francis Blanche : " je me sers de non argent pour faire des économies et je me sers de mes économies … pour dépenser de l‘argent ! ". Puis, Michel Régnier nous prouve qu’il a vraiment lu dans le détail notre bouquin puisqu’il est le premier à avoir repéré une coquille regrettable (le seuil de l’ISF est indiqué à 72 000 euros au lieu de 720 000 !). 
 
Sans entrer dans un compte-rendu qui deviendrait fastidieux, je dois dire que Nathalie et moi adorons le ton libre et spontané de l’émission ainsi que la bonne humeur permanente, même quand il y a des – légers – désaccords. Le temps passe très – trop – vite et la fin de la tranche d’émission qui nous a été consacrée est déjà là ! Toujours aussi éclectique, Michel Régnier va enchaîner avec de la poésie ! 
 
Nous ne pouvons qu’être heureux d’avoir été ainsi invités sur l’antenne de Radio Courtoisie. Nous y avons passé un bon moment. Peut-être même aurons nous des retombées " commerciales " de notre passage : quand, ayant quitté le studio, nous passons par le secrétariat pour y récupérer nos affaires, la personne en charge est en train de répondre à un auditeur qui voulait se faire rappeler le titre de notre livre ! 
 
Un regret ? Oui. Celui de ne pas avoir pu faire la connaissance de Michel Régnier en dehors du cadre de l’émission proprement dite, car on sent qu’on a affaire à un homme passionnant et passionné, curieux de toutes choses… 
 
 
 
 
 
Un bain de soleil d’une heure sur RMC, le 11 août 2004 
 
 
 
La période estivale, nous le savons tous, peut avoir des inconvénients dans la vie quotidienne, par exemple quand il s’agit de trouver une boulangerie ouverte. Je dois dire que je n’avais jamais réfléchi aux difficultés que peuvent rencontrer les journalistes à cette même période creuse de l’année : ils et elles ont du mal à trouver des sujets pour " nourrir " leurs chroniques écrites ou radiodiffusées. C’est au mois d’août 2004 que j’ai pu personnellement toucher du doigt ce phénomène, le tout en l’espace de deux jours à peine. 
 
C’est ainsi que, pratiquement sans préavis, le 10 août, je me retrouve sur l’antenne d’Europe n°1pour un très bref interview de deux minutes sur un sujet marginalement abordé par mon livre Vivez plus riche, vive les radins, celui des échanges de maisons ou d’appartements comme moyen économique de passer des vacances originales. 
 
À peine ai-je reposé le combiné téléphonique que la sonnerie retentit : c’est Radio Monte Carlo. Bien qu’elle ne me le dise pas de manière brutale, je comprends très vite que mon interlocutrice est aux abois : elle a besoin de quelqu’un qui puisse se rendre à leurs studios pour l’émission de Jean-Jacques Bourdin du lendemain matin, pour une heure, entre 9 heures et dix heures. Bref, elle " racle " les fonds de tiroir… et c’est ainsi que je me trouve invité en catastrophe…Une preuve complémentaire en est qu’elle m’envoie un coursier à mon domicile en banlieue pour récupérer un exemplaire de mon livre afin de pouvoir préparer des fiches pour l’animateur. En effet, pas moyen de compter sur l’éditeur parisien géographiquement plus proche mais qui, lui aussi, fait partie des gens en congé estival. 
 
Le mercredi 11 août, je me retrouve aux studios de RMC qui se trouvent dans le même building que ceux de TDF, près d’Aquaboulevard. Eh oui ! les studios de RMC sont à Paris… 
 
Une fois sur place, on se rend compte que c’est la grosse boîte, car il n'y a guère de service individualisé. En bas, à l’accueil, on téléphone pour annoncer mon arrivée (à l’heure !) puis on me dit de monter au sixième étage où, me dit-on, je suis attendu. 
 
Au sixième, naturellement, pas un chat en vue ! En revanche, une porte surmontée d’un voyant rouge sur le côté d’un bocal vitré sur quatre côtés me permet de déduire avec sagacité que je suis devant le studio. Rien à voir avec ceux des " petites " stations de radio chez qui j’avais pu être invité jusque là. Celui-ci est immense. Le patron d’émission a un beau fauteuil qui tourne le dos à la grande fenêtre exposée nord sur le périphérique. Il fait face à l’équipe technique qui se trouve séparée de lui par une vitre panoramique. En prime, il peut suivre l’actualité en direct, car il dispose, en hauteur, de plusieurs postes de télévision réglés sur divers programmes nationaux et internationaux – dont l’inévitable CNN.  
 
Également face à lui, mais dans le studio, plusieurs autres fauteuils équipés de micros dont un présentement occupé par la présentatrice du bulletin d’informations de 9 heures. Elle est toute seule. Au travers de la quatrième paroi vitrée du studio/bocal on peut deviner les standardistes chargé(e)s des contacts avec les auditeurs. 
 
Tiens, on vient de remarquer ma présence ! Une jeune femme s’enquiert de mon identité et me dit d’entrer dans le studio et de m’y installer, ce que je fais. Deux ou trois minutes plus tard, JJ Bourdin entre et s’installe après m’avoir brièvement salué. Brièvement, car ça commence! 
 
Le ton est donné d’emblée : Bourdin a horreur - ou feint d’avoir horreur - des radins et le fait savoir ! Je le " contre " immédiatement en faisant remarquer que mon livre – ce qui est vrai – n’est pas sur la radinerie mais repose sur le principe admirablement résumé par cette citation de Francis Blanche : " Je me sers de mon argent pour faire des économies et je me sers de mes économies pour dépenser de l’argent " ! 
 
De manière amusante, les auditeurs et auditrices qui passent à l’antenne, vont, dans une écrasante majorité, dans le sens qui est le mien : économiser et ne pas gaspiller d’un côté afin de mieux dépenser ailleurs. Bourdin a beau faire, il m’est aisé de me référer aux déclarations des intervenants pour constater que beaucoup de gens sont favorables aux préceptes de bonne économie et d’anti-gaspi que préconise mon livre… 
 
L’heure que dure l’émission passe très vite. Il est temps de partir. JJ Bourdin me raccompagne aimablement jusqu’à l’ascenseur. Il n’a pas le temps de converser puisque son émission, entamée à huit heures ce matin, se poursuit jusqu’à onze heures… une belle performance. Il n’a le temps de " souffler " un peu que pendant les quelques minutes que dure le bulletin des informations. 
 
Le résultat pour mon livre ? Vivez plus riche, vive les radins fait un bond spectaculaire dans le palmarès de Amazon.fr ! 
 
Il n’y a pas de quoi faire la fine bouche, d’autant que je ne me fais pas d’illusion : la probabilité qu’en temps normal, je sois invité sur une antenne nationale de grande écoute pour m’exprimer dans une émission durant une heure entière est faible… Alors, autant profiter de l’occasion sans se prendre la tête ! 
 
 
Un matin sur France Inter : le 26 septembre 2006 
Un beau jour de fin septembre, je suis contacté par Lise Lafargue, attachée de production pour l'émission matinale - je devrais dire matutinale, car elle commence à 04H30 pour se terminer à 06H00 ! - de Nicolas Stoufflet C'est déjà le matin, qui me demande si j'accepterais d'être l'invité du mardi 26 septembre autour de mon livre Vivez plus riche, vive les radins. Je dois dire que cela fait tôt le matin, mais je vois la tête de mon éditeur si je refusais un interview sur une antenne nationale ! Alors je dis "oui". Je suis toutefois rassuré, car Lise Lafargue me précise tout de suite que mon intervention sera enregistrée la veille : à mon choix, Nicolas Stoufflet m'interviewera, soit à 06H15 soit à 08H15 ; devinez quelle heure je choisis ? 08H15 bien sûr ! La conversation sera découpée en plusieurs tranches, chacune de quelques minutes qui illustreront l'émission.  
dans l'immédiat, Lise Lafargue me propose de prendre rendez-vous pour une "répétition" non enregistrée lui permettant de préparer le travail pour Nicolas Stoufflet. Elle est un peu surprise quand je propose de faire cela immédiatement ! À quoi bon se bloquer un nouveau rendez-vous qui risque de nous poser problème plus tard, à l'un et à l'autre ? 
On discute ainsi pendant une demi-heure. Je trouve le "jeu" intéressant et je crois que mon interlocutrice partage ce point de vue.  
Le vendredi soir, juste avant de quitter le bureau, elle me rappelle pour être certaine que je n'ai pas oublié mon RV de lundi matin 08H15. Le lundi, à l'heure dite, on m'appelle et on me passe Monsieur Stoufflet - je lui demande à quelle heure il a débuté : 03H30 ! Il va finir sa "journée" avec moi... 
Il m'explique qu'en cours d'interview, il agira comme si nous étions en direct, en annonçant, par exemple, qu'on se retrouvera après les informations, etc. Et on démarre. L'atmosphère est fort sympathique et les questions sont "bonnes" : je veux dire par là qu'il ne cherche pas à me déstabiliser ou à me ridiculiser et que, même si le temps est limité, la "pression" n'est pas excessive et que j'ai le loisir de dire à peu près ce que je veux en réponse à ses commentaires ou à ses interrogations qui, je le répète, sont logiques et dans l'esprit de mon bouquin. Et voilà, le temps passe vite et on se quitte. 
Le lendemain, je n'écouterai pas l'émisssion en direct. En revanche, dès 7H30, sur le site de France Inter, elle est disponible en différé et je "zappe".  
Je dois dire que je suis impressionné : dommage pour mon éditeur que ce ne soit pas à une heure de grande écoute ! En effet, le livre est cité à de très nombreuses reprises et le thème de l'émission - y compris chansons et gags - est véritablement centré sur l'art d'être radin. Quant à mes interventions, elles ont été conservées intégralement, sans coupe ou montage. c'est sympa, d'autant que je trouve (modestement !) que j'ai été assez bon !  
Un seul regret : contrairement à certaines chaînes concurrentes, France Inter ne donne pas la possibilité aux Internautes d'écouter les émissions passées. Tout au plus, pendant un certain laps de temps, pouvez-vous consulter le programme des "shows" antérieurs. par exemple, le mien se trouve à cliquez ici !
 
4 minutes sur RTL Belgique ! 21 février 2008 18H20 
Ce jour-là, il devait être 17H quand je reçois un coup de fil de Thierry Dupiereux qui m'explique qu'ils cherchent quelqu'un pour une intervention de 4 minutes le soir même pour leur séquence "argent". Est-ce que j'accepterais de ?  
Il s'agit donc de mon livre Vivez pplus riche, vive les radins. Je fais préciser que je veux bien intervenir si l'on respecte l'esprit de mon bouquin, c'est-à-dire de l'anti-gaspillage. Sinon, pas question. "On vous rappelle dans 5 minutes!" me dit-il. Cette fois-ci, c'est une assistante de Barbara Maerten, la commentatrice, qui veut savoir de quoi je veux bien parler ! Je lui parle de Francis Blanche : "je me sers de mon argent pour faire des économies... et je me sers de mes économies pour faire de l'argent !". Elle rit. Banco. J'ai l'impression qu'ils avaient un "trou" à combler et qu'ils auraient même fait parler un muet à l'antenne ! À 18H20, on m'appelle et l'interview se déroule, en direct, très vite; le titre du livre et le nom de l'éditeur sont cités. En si peu de temps, on ne peut pas "caser" grand-chose, mais c'est mieux que rien. Je crois que cela se passe correctement. Fin. Merci Monsieur Dutertre... et l'on passe à autre chose... C'est la loi du genre.  
Quelque instants sur Radio Bleue, le 11 mars 2008 
Le 7 mars, je reçois un appel de Jacqueline Biassette qui me demande si je serais disponible pour participer à l'émission/débat qui se tient en direct de 12H40 à 13H00 le mardi 11 mars pour débattre du sujet des radins avec un autre interlocuteur, encore inconnu à ce jour. Je dis OK et reçois dans la foulée un email de confirmation. Dix minutes après, c'est Europe I qui m'appelle... aussi pour le 11 mars, et sur le même sujet (l émission de Faustine Bollaert) ! L'heure est vraiment très proche de celle prévue à Radio Bleue et je l'explique à mon interlocutrice, Madame Freitag qui décide de trouver quelqu'un d'autre (trop risqué, pour une émission en direct de voir l'invité se pointer en retard) ! C'est curieux de voir comment il y a ainsi des périodes « vides » où vous n'intéressez personne et d'autres, au contraire, où tout le monde vous saute dessus !  
Le 11 avril, reçu par Jacqueline Biassette - à qui je fais cadeau d'un de mes romans - je suis dans le studio France Bleue (à la Maison de la Radio) de Denis Faroud, assisté au micro par une jeune femme dont le nom m'échappe et, au téléphone, il y a M Kosciusco-Morizet, le créateur de PriceMinister (site de ventes d'occasions en ligne) et des auditeurs qui interviennent à l'antenne. Quand je compare avec ce que j'avais pu connaître dans un style analogue sur RMC, je dois dire que les interventions d'auditeurs, sans fil conducteur, ne paraissent pas vraiment aptes à lancer le débat. D'autre part, 20 minutes, c'est relativement long, mais c'est aussi très court. Kosciusco Morizet présente bien son affaire. Moi ? C'est moins évident et un peu décousu. Pas mauvais, mais pas extra non plus. Pas facile de bien jouer quand il y a comme un « faux rythme » ! C'est du moins le sentiment que j'ai eu, à tort ou à raison. Au moins, le bouquin Vivez plus riche, vive les radins aura-t-il été cité ! Je ne connais pas le taux d'écoute de France Bleue, mais c'est toujours mieux que rien, dirait mon éditeur... 
 
Une heure sur Radio Courtoisie, Marie-Thérèse HABLOT, vendredi 27 février 2009 
 
Honnêtement, quand les éditions Bonneton m'ont demandé d'aller présenter notre livre Banlieue plein les yeux dans l'émission de Marie-Thérèse Hablot qui, une fois tous les 15 jours, est consacrée aux arts, je n'étais pas vraiment chaud. Pourquoi ? Parce que Banlieue plein les yeux n'est pas un livre d'art à proprement parler : il ne touche que indirectement à l'art via les collections des musées qui y sont présentées et, parfois, via les bâtiments dans lesquels sont hébergés ces derniers. Quant à moi, je suis loin d'être un spécialiste en la matière...  
Mais, il me fut affirmé par monsieur Bonneton que cela ne poserait pas de problème et, par ailleurs, lors d'un échange de mails, Marie-Thérèse Hablot elle-même m'avait rassuré ; tout en exprimant son appréciation pour les livres des éditions Bonneton, elle précisait que je n'avais pas lieu d'être inquiet : simplement, elle se concentrerait surtout sur la partie de mon livre consacrée aux musées et ne parlerait qu'en complément des parcs et jardins. Par ailleurs, de manière générale, son email était rédigé de manière très sympathique. De plus, délicate attention, elle m'indiquait précisément comment parvenir aux locaux de Radio Courtoisie tant en voiture que par les transports en commun.  
Elle ne pouvait pas savoir que c'est à pied que, le 27 février 2009, je me présenterais au 61 boulevard Murat à Paris après avoir traversé à pied Saint-Cloud et Boulogne. Nous avions convenu de nous retrouver avant l'émission (commençant à 10H45) vers 10H15... et je fus en retard de trois minutes. Il faut dire que, insatiable curieux, sur mon chemin, j'avais fait quelques très brefs arrêts imprévus. Le premier à l'église de Saint-Cloud où je découvris avec amusement une inscription en lettres d'or témoignant du pèlerinage de l'évêque de Saint-Cloud... ville du Minnesota américain : il était venu voir les reliques de Saint Clodoald ! Le deuxième à Boulogne : une porte cochère ouverte menait sur une cour pavée ; au milieu, un puits, mais, ô surprise, un puits d'un style inhabituel dans nos régions puisque sa margelle est entièrement enclose dans un petit bâtiment de pierres et que l'on ne peut puiser l'eau que via une petite ouverture... exactement comme dans le midi quand on veut réduire les pertes par évaporation ! Ici, c'est pour le moins curieux; Je narrais ces épisodes à Madame Hablot, une femme grande, brune et très sympathique qui m'emmena tout de suite me présenter à Arnaud, le technicien puis nous nous installâmes dans le studio. 
J'y étais venu, il y a déjà cinq ans – le temps passe si vite – invité par Michel Régnier pour parler de Vivez plus riche, vive les radins
Toujours la même disposition : une enceinte rectangulaire assez petite de trois murs de briques peintes en blanc faisant face à la vitre nous séparant du local technique. Aux murs, quelques photos, notamment celle du créateur de la station,Jean Ferré. Assis le dos à la vitre, à l'extrémité droite de la table ovale, je fais face à Madame Hablot. Nous sommes seuls dans la pièce. Je m'imaginais – à tort – qu'il y aurait d'autres invités. Mais non ! J'ai le privilège qui paraît presque incroyable à notre époque, surtout pour un fort modeste auteur tel que moi, de bénéficier d'une heure d'antenne ! Même sur une radio de taille modeste, c'est incroyable !  
Sur le mur de droite, quelques citations sont affichées ; la première est de Molière : «  Je veux qu'on soit sincère et qu'en homme d'honneur, on ne lâche aucun mot qui ne parte du coeur » ; la seconde est de Jean Guitton : «Aller en tout du connu à l'inconnu ».  Je remarque aussi que les fauteuils rouges du studio sont fort confortables, mais leur tapisserie a connu des jours meilleurs. In petto, je me fais la réflexion que la radio ne roule pas sur l'or ; il est vrai qu'elle ne vit que grâce aux cotisations et aux dons de ses auditeurs... Ce ne doit pas être évident.  
L'émission commence avec un extrait de Ravel d'une minute, puis l'on entre dans le vif du sujet. Le plus simple – si cela vous intéresse – sera d'écouter l'enregistrement que Marie-Thérèse Hablot va prochainement me faire parvenir. Je dirai simplement que, de mon point de vue, l'heure est passé à toute vitesse et j'ai apprécié chaque seconde de cette agréable conversation à bâtons rompus. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai adressé, le lendemain, un petit mail de remerciement à mon hôtesse ainsi libellé :  
 
Chère Madame,  
 
  Je tenais à vous remercier encore une fois tant pour votre aimable invitation que pour la gentillesse de votre accueil.  
  J'ai déjà reçu quelques réactions favorables  à votre émission, tant par mail que de vive voix. Je n'ai pas manqué de souligner auprès de mes interlocuteurs  - car je le pense sincèrement - que vous êtes une intervieweuse de grande classe : certes, vous avez travaillé à fond votre sujet, ce qui n'est pas rien, mais - et c'est au moins aussi important - vous avez cette faculté rare de "bonifier" vos interlocuteurs en les accompagnant, sans pour autant les "presser" de manière à ce qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes  ; je me permettrai une comparaison sportive double :  
- au tennis, vous seriez le type de joueuse dont le jeu se marie à celui du partenaire et  donne ainsi une partie de qualité,  
- dans d'autres sports, vous seriez l'arbitre qui  permet à la partie de se dérouler harmonieusement et sans à-coups, ce qui est le meilleur des compliments.  
  Encore merci.  
Il n'y a rien à ajouter.  
  

 

(c) jacques dutertre - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 25.12.2010
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